Frais de santé des indépendants en cas d’arrêt de travail : La CNAM réagit efficacement

L’Institut de la Protection Sociale (IPS) publiait le 14 mai un communiqué de
presse alertant les pouvoirs publics sur les nombreux cas de refus de prise en charge des frais
médicaux de travailleurs indépendants suite à un accident survenu lors de leur vie professionnelle.
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie vient de donner les instructions visant à mettre un terme
à ces problèmes.
L’IPS salue la réactivité de la réponse apportée par les pouvoirs publics qui doit ainsi mettre un terme
à une situation potentiellement très grave pour les indépendants.

1 – Le constat établi depuis le 1er janvier 2020

Depuis le 1er janvier 2020, date du transfert de la gestion de l’assurance maladie de tous les
professionnels indépendants aux CPAM, de nombreux cas de refus de prise en charge des frais
médicaux de travailleurs indépendants suite à un accident lors de leur vie professionnelle étaient
rapportés par les professionnels du conseil.
Ces refus de remboursement des CPAM se pratiquaient alors qu’aucune modification législative n’était
entrée en vigueur.

2 – L’alerte de l’IPS entendue par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie

Après investigation, l’Institut de la Protection a pris la décision le 14 mai dernier d’alerter les pouvoirs
publics en les orientant vers la probable source problème qui pouvait provenir d’un mauvais aiguillage
des demandes de remboursements et de l’absence de consignes claires données par la Caisse
Nationale d’Assurance Maladie.
La réactivité de la CNAM est à souligner sur ce dossier, cette dernière venant de donner des
instructions au réseau des CPAM en rappelant que le travailleur indépendant qui est victime d’un
accident à l’occasion de l’exercice de son activité professionnelle, doit être indemnisé par les CPAM au
titre de l’assurance maladie, tant pour les soins de santé qu’au titre des indemnités journalières.

CONCLUSION :

A la lumière de ces derniers éléments, l’Institut de la Protection Sociale se félicite de cette position
de la CNAM et appelle à régler au plus vite les cas en instance.

faire attention aux seniors pendant la canicule

Nouvelle canicule en France : prenons soin des seniors !

Ces jours-ci, plusieurs régions de France ont enregistré un nouvel épisode de canicule. Certains départements placés en vigilance orange, d’autre en vigilance rouge par Météo France. Ces très fortes chaleurs ont commencé à être enregistrées à partir du jeudi 6 août. Pendant ces périodes, il faut absolument penser à prendre soin de vos seniors, beaucoup plus sensibles à cette période de canicule. Ces réflexes doivent ainsi s’ajouter aux précautions qui doivent être prises pour les protéger de la Covid-19.

Canicule : une nouvelle vague de très fortes chaleurs, parfois au-delà de 40 °C en France

L’été, il fait chaud. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais là, les températures ont de nouveau atteint des pics en France : le pays est bel et bien entrain de vivre de nouveaux épisodes caniculaires. À partir du jeudi 6 août, la France a été exposée à une nouvelle vague de canicule. Cette vague possiblement moins extrême que la précédente, pourrait s’étendre sur une semaine entière sur certaines régions, d’après Météo-France. Une partie de la France, en particulier dans le Sud, avait déjà été touchée en fin de semaine dernière par un épisode de très forte chaleur, poussant parfois le mercure au-delà des 40 °C. Les spécialistes expliquent de telles températures à cause du changement climatique. Ce 11 août, quinze départements, dont toute l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, sont toujours en alerte rouge en raison d’une vague de chaleur très intense. Et ce sont désormais 53 départements qui, eux, sont sous vigilance orange.

Le pic de chaleur que vit actuellement la France se décompose en deux pics séparés, légèrement moins intenses mais de plus longue durée. « Dans certains endroits, cela ne s’est jamais vu en dehors de 2003 [ndlr : grande année de canicule en France] », allègue François Jobard, prévisionniste à Météo-France. Le jeudi 6 août dans l’après-midi, températures sont allées jusqu’à 35 °C en Île-de-France et jusqu’à 37 °C en Aquitaine. Le vendredi, ont été relevées « des pointes à 40 °C, voire 41 °C dans le Sud-Ouest, des pointes à 37-38 °C en Île-de-France et dans le Centre et jusqu’à la Normandie », informe Patrick Galois, prévisionniste météo, interrogé par l’AFP.

Un second pic de chaleurs ce mardi 11 août

Un bon indice pour savoir si l’on est en train de vivre un épisode caniculaire : vérifier les températures de la nuit et du petit matin. Ce 11 août, on a relevé 25 degrés au Parc Montsouris, dans le 14e arrondissement de Paris, à 5h, tandis qu’à Lille, il en faisait 22,1, 22,9 à Nantes ou encore 24 à Toulouse. Plus généralement, les températures se situaient entre 19 et 23 degrés.

https://twitter.com/VigiMeteoFrance/status/1293036926514147328

Il faut avoir conscience qu’en 2020, la France a enregistré son premier semestre le plus chaud jamais observé depuis 1900. L’année 2019 avait également été témoin de deux épisodes de très forte canicule, avec un record de température inédit pour la métropole française : 46 °C. 2019 avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine, après 2018 et 2014.

 D E V I S    S A N T É  

En période de canicule, faites attention à vos seniors !

Il faudra être particulièrement vigilants avec les seniors et veiller sur eux, de telles chaleurs pouvant être un véritable danger pour leur santé souvent fragile. La vulnérabilité à la chaleur concerne les femmes de plus de 65 ans et les hommes de plus de 75 ans, le risque le plus grand étant le décès.

Quels sont donc les moyens pour soulager un peu les seniors en cette période?  Pour celles et ceux qui ne transpirent plus ou pas assez, on peut « mouiller sa peau, de préférence avec un brumisateur, sur les mains et les avant-bras, pour avoir un myriade de gouttelettes », explique le professeur Jean-Louis San Marco, médecin de Santé publique. « Pour que cette évaporation se fasse correctement, vous faites un courant d’air. Ça remplace la transpiration. »

Mais attention, la chaleur ne dispense pas des gestes barrières et du port du masque, qu’il ne faut pas pour autant humidifier, ne cessent de rappeler les autorités sanitaires. Les masques peuvent ainsi être portés plusieurs heures sans altérer la respiration, rappelait vendredi l’Inserm. « Soyons prudents, gardons les bons réflexes », a exhorté samedi le ministre de la santé, Olivier Véran.

Photo by Georg Arthur Pflueger sur Unsplash

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Frais de santé des indépendants en cas d’arrêt de travail : la réaction de la CNAM

L’Institut de la Protection Sociale (IPS) publiait le 14 mai un communiqué de presse alertant les pouvoirs publics sur les nombreux cas de refus de prise en charge des frais médicaux de travailleurs indépendants suite à un accident survenu lors de leur vie professionnelle.

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie vient de donner les instructions visant à mettre un terme à ces problèmes.

Dans un communiqué, l’IPS salue la réactivité de la réponse apportée par les pouvoirs publics qui doit ainsi mettre un terme à une situation potentiellement très grave pour les indépendants.

1 – Le constat établi depuis le 1er janvier 2020

Depuis le 1er janvier 2020, date du transfert de la gestion de l’assurance maladie de tous les professionnels indépendants aux CPAM, de nombreux cas de refus de prise en charge des frais médicaux de travailleurs indépendants suite à un accident lors de leur vie professionnelle étaient rapportés par les professionnels du conseil. Ces refus de remboursement des CPAM se pratiquaient alors qu’aucune modification législative n’était entrée en vigueur.

2 – L’alerte de l’IPS entendue par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie

Après investigation, l’Institut de la Protection a pris la décision le 14 mai dernier d’alerter les pouvoirs publics en les orientant vers la probable source problème qui pouvait provenir d’un mauvais aiguillage des demandes de remboursements et de l’absence de consignes claires données par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

La réactivité de la CNAM est à souligner sur ce dossier, cette dernière venant de donner des instructions au réseau des CPAM en rappelant que le travailleur indépendant qui est victime d’un accident à l’occasion de l’exercice de son activité professionnelle, doit être indemnisé par les CPAM au titre de l’assurance maladie, tant pour les soins de santé qu’au titre des indemnités journalières.

Dans son communiqué, l’Institut de la Protection Sociale se félicite, à la lumière de ces derniers éléments,  de cette position de la CNAM et appelle à régler au plus vite les cas en instance.

 

Photo par National Cancer Institute sur Unsplash